Blog du Collectif pour les Droits de l'Homme au Chili (France)
lundi 11 novembre 2019
Communiqué Associations Droits de l'Homme - Paris, France 21 octobre 2019
COMMUNIQUE
Le Chili, fait face à l'une des plus graves crise de son
histoire récente. Aujourd'hui, une explosion sociale surprenante, mais
attendue, s'est produite. Plusieurs indicateurs signalaient déjà qu'un
mécontentement généralisé allait éclater, surpassant toutes les expressions
antérieures.
La classe politique, complètement discréditée et corrompue,
les syndicats, sans influence réelle, l'Eglise Catholique submergée dans des scandales
de pédophilie, les forces armées et policières
embourbées dans une grande corruption et dans une honteuse impunité;
montrent une société dont les piliers sont en décomposition, où les effets
dévastateurs du mode de vie se font sentir lourdement sur les différentes
couches sociales, notamment les secteurs les plus défavorisés.
Pendant des années, de nombreuses manifestations de
mécontentement ont eu lieu sans que cela aboutisse à des changements
substantiels dans la situation de ces secteurs sociaux. Bien au contraire, les
gouvernements successifs post dictature n'ont pas voulu changer les règles
imposées par les militaires lors du "départ vers les casernes" et la
situation aujourd'hui est devenue insoutenable.
Le mécontentement accumulé durant des décennies s'est
transformé, aujourd'hui, en une situation de grande violence, qui est
l'expression claire d'une colère et d'une impuissance longtemps retenue.
Le 21 octobre, la presse a annoncé le chiffre de 14 morts [22
hier] dans les manifestations, mais aussi souligné les déclarations du président
Piñera, qui a parlé d'une "guerre contre un ennemi puissant"
(expressions de Pinochet), déclarations contredites par le Chef de la Défense
nationale, général Iturriaga; la violence répressive et le nombre élevé de
personnes détenues [3.160], montrent l'intention du gouvernement de continuer à
appliquer le modèle économique ultralibéral, coûte que coûte.
Les lycéennes et lycéens, qui ont mis le feu aux poudres,
ainsi que les principales fédérations syndicales et autres organisations
sociales qui composent "L'Unité Sociale" ont exprimé un clair refus de
la résolution de la crise par une "voie militaire" et ont appelé à
réaliser des arrêts de travail pour aboutir à une grève générale, le mercredi
23 octobre, afin d'exiger au gouvernement la fin de l'état d'exception, le
retour des militaires dans les casernes et des réponses aux demandes qui ont
été à l'origine de cette crise sociale.[Une énorme manifestation à Santiago a
réuni 1.200.000 personnes]
Nous saluons et soutenons la volonté d'union et d'action de
ces organisations sociales , syndicales, des étudiants et autres, pour surmonter
cette période de crise.
La désobéissance civile est un élément primordial et
légitime à mettre en œuvre quand les droits fondamentaux et les droits sociaux,
politiques et économiques ne sont pas respectés, pire encore, quand ils sont violés,
bafoués.
Le Chili demande de la dignité, la justice sociale et la récupération
de nos libertés perdues. Nous exprimons notre solidarité à ces organisations et nous soutenons fermement
leurs demandes.
Associations en France (loi 1901)
Collectif pour le Droits de l'Homme
au Chili (France)
Association Relmu-Paris
Association "Jacques
Damiani", Fontenay sous Bois - France
Association d'ex Prisonniers
Politiques Chiliens - France
Paris, le 21 octobre 2019 [Mis à jour, le 28/10/2019]
mercredi 30 octobre 2019
Represión en comisaría de Peñalolén - Lugar de torturas
Carabineros reprimen a manifestantes en Comisaría de Peñalolén
TELESUR 24 de octubre de 2019
luego de ser detenidos bajo el toque de queda. Tras conocerse y comprobarse esta
información, este jueves, vecinos de Peñalolén se han acercado a este recinto policial
para repudiar el accionar violento, represivo y de tortura que han adoptado las fuerzas
policiales y militares contra la población civil desarmada, que protesta desde la semana
pasada contra el gobierno de Sebastián Piñera y por reivindicaciones históricas.
Los manifestantes, que realizaban un ‘cacerolazo’ frente a la 43ª Comisaría de
Carabineros, fueron agredidos una vez más por este cuerpo de seguridad, situación
que fue registrada por la corresponsal de teleSUR, Paola Dragnic García. teleSUR
TELESUR 24 de octubre de 2019
El Instituto Nacional de Derechos Humanos denunció que un grupo de
detenidos
fueron "crucificados" en una antena de la 43ª Comisaría de
Carabineros, en Peñalolén,luego de ser detenidos bajo el toque de queda. Tras conocerse y comprobarse esta
información, este jueves, vecinos de Peñalolén se han acercado a este recinto policial
para repudiar el accionar violento, represivo y de tortura que han adoptado las fuerzas
policiales y militares contra la población civil desarmada, que protesta desde la semana
pasada contra el gobierno de Sebastián Piñera y por reivindicaciones históricas.
Los manifestantes, que realizaban un ‘cacerolazo’ frente a la 43ª Comisaría de
Carabineros, fueron agredidos una vez más por este cuerpo de seguridad, situación
que fue registrada por la corresponsal de teleSUR, Paola Dragnic García. teleSUR
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