vendredi 22 novembre 2019

Comisión Chilena de DDHH : inquietud por declaración de Fuerzas Armadas

Diario UChile
  Viernes 22 de noviembre 2019 9:12 hrs.

  • La organización, a través de un texto público, señala que la declaración pública de de las Fuerzas Armadas constituye "un explícito acto de amedrentamientoa los organismos  de derechos humanos"

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·         DERECHOS HUMANOS

Comisión Chilena de DD.HH. expresa inquietud 
por declaración de las Fuerzas Armadas.
·       
           Informe de Amnistía Internacional resalta responsabilidad de mando en
      ataques contra manifestantes.

A través de una declaración pública, la Comisión Chilena de Derechos Humanos 
expresó a la opinión pública, nacional e internacional, “su preocupación por el 
Comunicado Oficial emitido en el día de ayer por las tres ramas de la Defensa 
Nacional -Ejército, Armada y Fuerza Aérea-, mediante el cual rechazan las 
conclusiones del preinforme elaborado por Amnistía Internacional, relativo a 
la situación de los derechos humanos en nuestro país”.

Según la organización presidida por Carlos Margotta, el pronunciamiento público
de las tres ramas de las Fuerzas Armadas que contiene su opinión  sobre la
violación de los derechos humanos  “constituye una clara trasgresión al mandato
constitucional que las regula, el que establece en su artículo 101, que ‘Las Fuerzas
Armadas y Carabineros, como cuerpos armados, son esencialmente obedientes
 y no deliberantes. Las fuerzas dependientes de los Ministerios encargados
de la Defensa Nacional y de la Seguridad Pública son, además, profesionales,
jerarquizadas y disciplinadas”.

De acuerdo al texto suscrito por la Comisión, el acto de las instituciones armadas
corresponde a uno de deliberación y  “no sólo constituye una grave vulneración
a las normas que las rigen, sino un explícito acto de amedrentamiento a los
organismos de derechos humanos, con el que se pretende inhibir el cumplimiento
de su deber de denunciar las graves, masivas y sistemáticas violaciones a los
derechos humanos causados por agentes del Estado, defender a las víctimas e
instar a sus autoridades por el debido acatamiento de las normas nacionales e
internacionales que regulan la materia”.

En el documento, la Comisión Chilena de Derechos Humanos señala que es un 
deber solidarizar con Amnistía Internacional, a la vez que expresa su coincidencia 
en el diagnóstico y conclusiones señalados en su Informe.

Finalmente, interpelan al Ministro de Defensa, Alberto Espina,  a que “entregue 
una explicación a la ciudadanía respecto de este grave acto de deliberación, 
especialmente si tomó conocimiento y/o autorizó este Comunicado Oficial de
 las tres ramas de la Defensa Nacional, antes que la opinión pública tomara
conocimiento”.

lundi 11 novembre 2019

Soutien Grève Générale au Chili - 12-11-2019 - Place de la République













A propósito de nueva Constitución y Asamblea Constituyente - 09 noviembre de 2019

                       Documento enviado por el Colectivo "Foro por la Asamblea Constituyente"


Communiqué Associations Droits de l'Homme - Paris, France 21 octobre 2019


COMMUNIQUE

Le Chili, fait face à l'une des plus graves crise de son histoire récente. Aujourd'hui, une explosion sociale surprenante, mais attendue, s'est produite. Plusieurs indicateurs signalaient déjà qu'un mécontentement généralisé allait éclater, surpassant toutes les expressions antérieures.

La classe politique, complètement discréditée et corrompue, les syndicats, sans influence réelle, l'Eglise Catholique submergée dans des scandales de pédophilie, les forces armées et policières  embourbées dans une grande corruption et dans une honteuse impunité; montrent une société dont les piliers sont en décomposition, où les effets dévastateurs du mode de vie se font sentir lourdement sur les différentes couches sociales, notamment les secteurs les plus défavorisés.

Pendant des années, de nombreuses manifestations de mécontentement ont eu lieu sans que cela aboutisse à des changements substantiels dans la situation de ces secteurs sociaux. Bien au contraire, les gouvernements successifs post dictature n'ont pas voulu changer les règles imposées par les militaires lors du "départ vers les casernes" et la situation aujourd'hui est devenue insoutenable.

Le mécontentement accumulé durant des décennies s'est transformé, aujourd'hui, en une situation de grande violence, qui est l'expression claire d'une colère et d'une impuissance longtemps retenue.

Le 21 octobre, la presse a annoncé le chiffre de 14 morts [22 hier] dans les manifestations, mais aussi souligné les déclarations du président Piñera, qui a parlé d'une "guerre contre un ennemi puissant" (expressions de Pinochet), déclarations contredites par le Chef de la Défense nationale, général Iturriaga; la violence répressive et le nombre élevé de personnes détenues [3.160], montrent l'intention du gouvernement de continuer à appliquer le modèle économique ultralibéral, coûte que coûte.

Les lycéennes et lycéens, qui ont mis le feu aux poudres, ainsi que les principales fédérations syndicales et autres organisations sociales qui composent "L'Unité Sociale" ont exprimé un clair refus de la résolution de la crise par une "voie militaire" et ont appelé à réaliser des arrêts de travail pour aboutir à une grève générale, le mercredi 23 octobre, afin d'exiger au gouvernement la fin de l'état d'exception, le retour des militaires dans les casernes et des réponses aux demandes qui ont été à l'origine de cette crise sociale.[Une énorme manifestation à Santiago a réuni 1.200.000 personnes]

Nous saluons et soutenons la volonté d'union et d'action de ces organisations sociales , syndicales, des étudiants et autres, pour surmonter cette période de crise.

La désobéissance civile est un élément primordial et légitime à mettre en œuvre quand les droits fondamentaux et les droits sociaux, politiques et économiques ne sont pas respectés, pire encore, quand ils sont violés, bafoués.

Le Chili demande de la dignité, la justice sociale et la récupération de nos libertés perdues. Nous exprimons notre solidarité  à ces organisations et nous soutenons fermement leurs demandes.

Associations en France (loi 1901)
Collectif pour le Droits de l'Homme au Chili (France)
Association Relmu-Paris
Association "Jacques Damiani", Fontenay sous Bois - France
Association d'ex Prisonniers Politiques Chiliens - France
Paris, le 21 octobre 2019                          [Mis à jour, le 28/10/2019]